Lundi 4 août 2014 : Basé depuis la veille au soir à Villard Reculas, c’est donc de bonne heure que nous prenons la route afin de rejoindre Saint Colomban des Villards et, ainsi, basculer dans le département de la Haute Savoie.

Une heure de route plus tard, le col du Glandon avalé (en voiture of course), quelques vomitos de Julie évités dans la voiture (la prochaine fois que je la prend en covoiturage je me note de prévoir les « vomit-bags »), bref nous voilà sur place et nous retrouvons le reste de la troupe. Sitôt arrivé nous nous rendons au PC course afin de voir les heures de départ. Ce coup-ci elles ont encore plus d’importance car deux premières vagues de 40 chacune partiront à 9h30 et les 3 autres vagues de 40 et quelques partiront plus d’une heure après. Pour seulement 3 places je partirai avec la troisième vague, petite déception mais j’espère surtout que la chaleur déjà bien installée ne croîtra pas de trop.

Nous laissons donc partir les deux premières vagues avec Jazz et Emilien (il est pénible celui là) au sein de la deuxième et c’est parti pour une heure d’attente. En fait la raison de cet espacement est simple. La course se décompose, en gros, en deux phases 5km et des patates de montées non stop, et la même en descente pas le même chemin. Par conséquent ce schéma de course implique des croisements, d’où la séparation aussi éloignées des 5 vagues.

Au bout d’une heure, et même moins, l’échauffement est terminé et nous nous dirigeons vers la zone de départ. Nous croisons Leire (la première féminine) en chemin, qui, tout sourire nous dit que l’étape est super et simple, bon je me méfie un peu quand même car nous sommes loin d’avoir le même niveau et vu le profil de l’étape j’ai juste l’impression qu’il va falloir monter, comme la veille, un bon vieux truc style l’alpette et le redescendre. En revanche elle me dit que les chemins sont larges car il s’agit d’un chemin forestier qui, par ailleurs est bien ombragé. Ben elle était tellement longue la phrase précédente que je ne sais même plus trop où j’en suis. Ah si ! Direction la zone de départ donc.

Petit croisement avec Emilien et Jazz, et confirmation de ce que m’a dit Leire quelques minutes avant. On verra bien en tout les cas le départ étant en mass start et ayant un des meilleurs temps de la vague je vais tenter de m’en extraire assez rapidement.

La température est quand même bien montée (mais reste largement acceptable pour les toutous), d’après renseignement le ravito-piscine est au 4ème kilo, bon j’ai mes gourdes d’eau et d’overstims mais Zawa n’est pas fana de ce type de boisson. Bon on verra bien ce qu’il en est. Après quelques minutes sur la ligne … Go ! C’est parti. Avec Richard, nous nous extrayons tous les deux du peloton et sortons des 100 mètres de terre boueuse en tête. Puis vient très vite le début de l’ascension.

Zawa est à bloc et assez rapidement j’entrevois Isa et Cannelle à une 50aine de mètres derrière, si tout le monde tient c’est tout bon. Le parcours est suffisamment ombragé, la température correcte, mais l’humidité remontant du sol sature un peu l’air. En tout les cas ma Zawa se la donne nous sommes à 3 à nous tirer la bourre en tête de la vague. Mais au bout de 2,5km elle commence à moins tracter, je me retourne et ne vois plus Isa et Cannelle… J’hydrate Zawa avec mes gourdes, et effectue le reste de montée jusqu’au ravito en mode solo. Ma belette s’est un peu cramée sur le coup. Arrivée au point d’eau je la place dans le bac malgré ses réticences. Puis nous nous dirigeons vers un petit single en sous bois afin d’effectuer une petite boucle qui nous ramènera vers la descente.

Pendant cette fin d’ascension pas mal de monde nous a remonté. Dans le single nous nous retrouvons un peu en file indienne et je décide de marcher histoire d’être bien opérationnel pour les 5 km de descente. Nous ne perdons pas un pouce de terrain et Zawa retrouve sa traction, l’eau lui a fait du bien.

Enfin le sommet, symbole de plus de 5km de descente maintenant. Zawa tracte… Bon ben y a plus qu’à … Mode posage de cerveau et Fuego ! Heureusement la piste est large et les pourcentages corrects car c’est en réalisant des pointes à 20km/h que nous prenons la pente. Positionné sur la bande d’herbe centrale, j’accroche à la fois un peu mieux mais surtout minimise les chocs car ça tape pas mal dans les articulations. Un par un nous reprenons pas mal de concurrents et maintenons notre cadence. Je reste toutefois très vigilant sur mes poses de pieds, un trou ou un mauvais cailloux sur ma cheville pourrie me priverait, à cette vitesse, de la suite du TDM. Mais ça passe ! Et bientôt se profile la ligne d’arrivée synonyme de la fin des 11,3km. Dernier sprint sur la ligne droite boueuse et ouf !! Enfin nous pouvons souffler.

Bilan 1h04 et une 86ème place, la plus longue étape du TDM est bouclée. Les sensations sont bonnes et étonnamment, ben même pas mal aux jambes, j’en viens à me demander si je ne me mets pas inconsciemment en mode éco par moment ? Je reste sur la ligne d’arrivée histoire d’attendre Isa et Cannelle, pas mal de binômes franchissent la ligne, et ce n’est qu’au bout de 5 bonnes minutes qu’elles franchiront la ligne. Cannelle a été victime de vomissements sur la phase de montée. Fatigue, chaleur et humidité lui ont porté une sacré estocade. Du coup c’est direction véto illico car malgré une bonne hydratation et après arrêts et descente plutôt cool ont voit bien que la chienne n’est pas en canne.

Après contrôle, ouf rien de grave… Il faut juste la mettre au repos. Pour le coup Isa et Cannelle font 109ème de l’étape, quand à Emilien et Jazz ils pointeront à la 43ème position et le duo Théo/Eros à la 170ème, là aussi Eros a du s’arrêter durant l’étape pour repartir en mode pépère.

Isa trouvera t’elle un toutou-remplaçant pour l’étape de Villard Reculas… Ben ce sera à suivre dans le prochain billet. Bon avouez qu’il y a du suspens cette année !

La trace GPS de l’étape :

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